Nouvelles technologies, nouvelles consoles, nouveaux domaines de jeu : l’univers du gaming n’a cessé d’évoluer au cours des dernières années.

Serge Hascoët revient sur les nouvelles habitudes de consommation des joueurs afin de mieux comprendre les bouleversements dans l’industrie.

Les jeux vidéo attirent un public de plus en plus large selon Serge Hascoët

Plus de la moitié des Français déclarent jouer aux jeux vidéo très régulièrement, c’est-à-dire au moins une fois par semaine souligne Serge Hascoët. Cette donnée démontre une hausse du nombre d’aficionados qui explique que le jeu vidéo soit devenu la première industrie culturelle française.

Parmi les gamers, la parité est quasiment respectée puisque les femmes sont représentées à 47% tandis que l’âge moyen est de 39 ans.
Selon Serge Hascoët, la part des nouveaux joueurs peut s’expliquer par un attrait pour les nouvelles technologies qui offrent des expériences de jeu uniques et particulièrement poussées.

La dernière génération de consoles plonge les joueurs dans des design exceptionnels, particulièrement maîtrisés qui offrent aux joueurs un niveau de détails rare.

Serge Hascoët rappelle par ailleurs que les foyers français sont de mieux en mieux équipés et peuvent désormais choisir parmi une variété de supports pour jouer : téléphones, ordinateurs ou consoles proposent des moments de jeu tournés vers l’aventure, le sport ou encore la réflexion.

Ces nouveaux types de jeux permettent d’atteindre de nouvelles cibles à l’image des parents qui jouent désormais avec leurs enfants : le gaming est considéré par 72% des foyers comme un loisir familial.
Pour Serge Hascoët, l’une des raisons explicatives à la hausse du nombre de gamers figure également dans la création d’une interaction et d’un lien, virtuel ou réel, qui plaît au joueur et l’incite à jouer encore davantage.

Serge Hascoët étudie les nouvelles habitudes de jeu des gamers

Serge Hascoët analyse le sentiment d’appartenance provoqué par le jeu

Pour Serge Hascoët, le jeu vidéo peut être considéré comme un véritable vecteur de lien social. Dans les faits cette analyse se confirme puisqu’il apparaît que la moitié des joueurs vantent les interactions sociales que le jeu leur procure tandis que près d’un quart affirment appartenir à une communauté.

Pour Serge Hascoët la création de ce sentiment d’appartenance passe également par l’expérience procurée au joueur pendant sa partie.

En effet, l’ancien directeur créatif d’Ubisoft considère que l’ambition des game designer doit être de proposer au joueur une partie dans lequel il se sent engagé, investi et responsabilisé.

Pour cela, l’environnement proposé dans le jeu doit être réaliste tout en étant extraordinaire pour permettre au gamer de s’évader.

Serge Hascoët invite les créateurs de jeux vidéo à observer la réalité et se rendre sur le terrain pour s’inspirer et développer leur créativité.

Au-delà de l’appartenance à une communauté, Serge Hascoët souligne que le jeu vidéo peut être envisagé comme un outil permettant au joueur de développer son assurance et sa confiance en soi.

Confronté aux obstacles et difficultés du jeu, le gamer est obligé de faire preuve de détermination et d’ambition pour parvenir à les franchir. C’est grâce à cette mécanique que celui-ci apprend l’échec mais également la persévérance pour arriver à ses fins.
Serge Hascoët souligne ainsi que les jeux peuvent être formateurs et également thérapeutiques sur certains aspects.