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Month: December 2021

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Serge Hascoët analyse les effets de la blockchain sur le jeu vidéo

Il ne se passe pas un jour sans qu’une actualité liée à la blockchain ne fasse les gros titres : NFT, nouvelle crypto monnaie, innovation…

Pour Serge Hascoët, la blockchain crée de nouvelles opportunités pour l’industrie vidéoludique, l’obligeant à prendre en compte ces nouvelles données et à se réinventer en conséquence.

Toutefois, il est nécessaire de la réguler et de se questionner sur les notions de valeur et de rareté afin de garantir un modèle pérenne.

En quoi la blockchain pousse-t-elle le jeu vidéo à innover ? Et en quoi cela modifie le comportement et les usages des joueurs ?

Serge Hascoët décrypte ce phénomène nouveau.

Pour Serge Hascoët, les NFT renforcent la place du joueur dans le jeu

Serge Hascoët souligne que depuis plusieurs années déjà, la place du joueur n’a fait qu’évoluer avec l’objectif d’en faire une pièce maîtresse au sein du jeu.

Avec l’émergence des jeux à monde ouvert, le gamer était incité à être davantage maître de ses choix et à saisir les opportunités qui s’offraient à lui.

Avec les NFT, un nouveau cap est passé afin d’atteindre un nouvel équilibre entre les gamers et les développeurs. En effet, le gamer est ainsi passé de la position du consommateur, dans un modèle « pay to play », à celle du produit, à travers les datas générées par ses comportements dans les jeux « free to play », à prochainement celle d’un partenaire ou investisseur dans le modèle « play to earn ».

Les joueurs deviennent ainsi des créateurs et espèrent de leurs créations qu’elles leur permettent de générer de la valeur dont ils pourront bénéficier.

Pour Serge Hascoët, le joueur détient désormais un rôle actif dans la conception de son univers et du jeu.

Le temps passé sur le jeu, l’implication du gamer et ses contributions à l’environnement virtuel dans lequel il évolue sont désormais récompensés et apparaissent finalement comme une évolution logique de la place du joueur.

Ce nouveau modèle peut apparaître comme une sorte de retour sur investissement en donnant aux joueurs la propriété de leurs créations.

Serge Hascoët analyse l’influence des NFT sur le gaming

Les NFT ouvrent de nouvelles perspectives pour le jeu vidéo selon Serge Hascoët

Afin de permettre aux joueurs d’être véritablement les propriétaires de leur création, un nouveau modèle « create to earn » est en train d’émerger. Selon ce dernier, les objets créés par les gamers ne devraient pas être restreints à l’univers d’un seul jeu mais devraient pouvoir être transposés d’un jeu à l’autre. Pour Serge Hascoët, cette condition fait sens puisqu’elle répond à la nature décentralisée de la blockchain et des jeux.

Toutefois, Serge Hascoët souligne qu’une réflexion sur la notion de rareté doit être développée.

À l’heure actuelle, la rareté des NFT, et les prix qui en découlent, sont définis de façon artificielle et arbitraire, sans questionnement sur la valeur et le sens.

Il semble indispensable d’aborder ces questions afin de donner du sens à l’univers des NFT, à leur valeur et de créer des conditions de jeux qui soient pertinentes et permettent de faire émerger un nouveau modèle pour les jeux vidéo.

Selon Serge Hascoët, le véritable avantage de la blockchain et des NFT dans l’univers du gaming est qu’ils permettent de placer le joueur dans la position d’un partenaire, d’un investisseur ou d’un entrepreneur qui partagerait un intérêt commun : la proposition d’une expérience populaire à travers la création de son NFT, qu’il s’agisse d’un lieu, d’un objet ou encore d’un personnage.

Dans cette perspective, le joueur devient l’artisan de son univers de jeu, en choisissant par exemple de faire un golf, un roller coaster, un jeu de jardinage ou d’aventure… dans le terrain qu’il aura acheté dans l’univers qu’est le metaverse.

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Les nouveaux chiffres de la pratique du gaming analysés par Serge Hascoët

Le syndicat des éditeurs des logiciels de loisirs, a dévoilé son étude « Les Français et le jeu vidéo » afin d’analyser les nouvelles pratiques des gamers.

Serge Hascoët, directeur du pôle créatif d’Ubisoft pendant de nombreuses années, décrypte les nouveaux usages.

Des joueurs plus nombreux et plus engagés selon Serge Hascoët

Pour Serge Hascoët, le point le plus important à souligner est le temps passé sur les jeux vidéo qui se pérennise.

La pandémie avait provoqué une hausse du temps consacré aux jeux en ligne en raison des confinements mais celle-ci semble se confirmer et être une tendance durable : plus de 38 millions de personnes soit 73% jouent au moins une fois par an aux jeux, ce chiffre est en hausse de deux points par rapport à 2020.

Si ces joueurs sont occasionnels, il faut toutefois souligner que les joueurs réguliers sont eux aussi en forte hausse (+6 points par rapport à 2020) : près de 6 Français sur 10 se divertissent grâce au gaming au moins une fois par semaine.

Au niveau du profil type des joueurs, Serge Hascoët souligne qu’on note une majorité d’hommes (53%) mais rattrapés par les femmes (47%), dont l’âge est de 38 ans en moyenne.

Parmi les utilisateurs les plus nombreux, il faut relever l’immense part des enfants : 98% d’entre eux jouent régulièrement aux jeux, bien que la pratique soit de plus en plus encadrée.

Les parents surveillent les pratiques de leurs enfants note Serge Hascoët

Serge Hascoët note que les parents sont de plus en plus nombreux à encadrer la pratique de leurs enfants en jouant notamment avec eux : ils étaient 66% à le faire en 2020 et sont désormais 77% en 2021.

70% des parents affirment que l’encadrement de leurs enfants est assuré par diverses pratiques : limiter les univers auxquels ils peuvent avoir accès en choisissant eux-mêmes les jeux ou en en déconseillant certains, ou rester à proximité lorsqu’ils jouent.

Par ailleurs, le système de contrôle parental est utilisé par la moitié d’entre eux, alors qu’ils n’étaient que 37% en 2020 et 32% en 2019.

L’attrait pour les jeux vidéo est en forte hausse pour plusieurs raisons souligne Serge Hascoët.

Les nouveaux chiffres analysés par Serge Hascoët

Le sentiment d’appartenance : première raison des gamers selon Serge Hascoët

Parmi les raisons évoquées par les gamers pour expliquer leur passion pour les jeux vidéo, la plupart évoquent les liens qu’ils nouent avec d’autres joueurs et le sentiment d’appartenance qui en résulte.

Les joueurs partagent des moments avec leurs amis en ligne ou physiquement lorsque la pratique est partagée ensemble.

Près de 90% des joueurs considèrent d’ailleurs que la relation qu’ils nouent en ligne avec d’autres gamers est « bienveillante » et « accueillante ». Ce sentiment est surtout présent chez les enfants (53%, en hausse de 13 points en un an).

Cela explique que le temps hebdomadaire passé sur les jeux vidéo atteigne 7h pour les enfants et plus de 5h pour les adultes.

Serge Hascoët souligne que même si les jeux possèdent un fort aspect communautaire, la pratique reste également individuelle voire solitaire sur certains points, notamment pour les femmes.

Elles sont plus nombreuses à jouer sur mobile à des jeux de stratégie (cartes, puzzles…) ou de plateforme, lorsqu’il s’agit de faire progresser un personnage parmi des obstacles.

Au-delà du sentiment d’appartenance qui est provoqué grâce aux jeux vidéo, le divertissement et la joie sont également exprimés. Le sentiment d’évasion est ressenti par 86% des joueurs tandis que 79% d’entre eux considèrent qu’ils leur évitent de s’ennuyer.

Pour conclure, il faut également souligner que pour 3 adultes gamers sur 4, le jeu vidéo est un moyen de progresser dans leur apprentissage de nouvelles technologies.

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